Et pourquoi j’ai décidé de rester dans un nouveau rôle.

Cette année, cela va faire treize ans que je suis chez INGENO : onze années où j’ai joué un rôle de co-CEO et CTO et près de deux ans à être seul dans le siège de CEO. Il y a quelques semaines, j’ai pris la décision de céder mon poste.

J’avais envie de partager avec vous les raisons de ce choix mûrement réfléchi.

La croissance d’INGENO

Beaucoup de choses ont évolué depuis que Rémy Gendron, Denis Brochu, et moi-même nous sommes lancés dans l’aventure entrepreneuriale. Passionnés par le développement logiciel, nous avons bâti INGENO, une entreprise dont nous sommes très fiers. Nous avons partagé beaucoup de succès et d’apprentissages, mais aussi quelques cicatrices acquises au travers de bonnes et de moins bonnes décisions. En treize ans, nous avons grandement évolué, passant d’une petite entreprise de consultation à une PME qui emploie maintenant près de 50 employés. Et ce n’est que le début.

Syndrome de la « Grande Démission »?

Pourquoi donc quitter mon poste de CEO ? Suis-je une énième victime du syndrome de la « Grande Démission » ? Je vous laisse vous faire votre avis, mais il est certain que ces deux dernières années m’ont amené à réfléchir sur ce que j’avais envie de réaliser et aussi sur ce dont INGENO avait réellement besoin.

INGENO va remarquablement bien. Le marché du développement de solutions logicielles est en pleine ébullition. Il faut maintenant savoir identifier et recruter les talents, qui se font de plus en plus rares. Les défis sont grands, mais ô combien gratifiants !

Nous avons atteint aujourd’hui une taille critique, qui nécessite une expertise entrepreneuriale ET une expertise en innovation technologique afin d’accélérer encore notre croissance.

Nous nous sommes récemment dotés d’un Conseil d’Administration (dont je suis vice-président) constitué de membres de grande qualité et ayant des expériences variées, ce qui répond en partie au premier besoin. Nous avons une équipe de design et de développement logiciel d’une qualité exceptionnelle, ce qui constitue le moteur pour le second.

Où est-ce que je peux amener le plus de valeur ? Est-ce que c’est toujours comme CEO ? Non.

C’est dans l’innovation technologique, ce qui me passionne depuis 25 ans.

J’ai envie de me dédier à 100% à cette passion en travaillant avec l’équipe d’INGENO pour nous permettre de grandir tout comme nous aidons les entreprises à optimiser leur vie et à changer d’échelle grâce à des solutions logicielles agiles et fiables, sans concession sur la qualité.

C’est donc avec un grand effort de lâcher prise mais aussi avec la conviction que c’est la meilleure chose à faire que je démissionne du poste de CEO.

On recrute un/une CEO!

Ma nouvelle mission : me trouver un ou une successeur(e) (qui deviendra mon/ma patron(ne) !).

Avec l’aide de l’équipe de recrutement de Gallagher et du conseil d’administration d’INGENO, nous lançons donc nos recherches pour trouver la perle rare. Vous pouvez visualiser l’offre d’emploi complète ici.

De qui je rêve comme successeur(e) et futur(e) patron(ne) ?

D’une personne qui adhère à nos valeurs : l’amour, la confiance, l’excellence, la fierté et l’autonomie. Quelqu’un qui propulsera INGENO dans ses ambitions tout en conservant son ADN.

Quant à moi, il ne me reste plus qu’à trouver mon successeur(e) et à prendre mes aises dans mon nouveau rôle au sein de l’exécutif d’INGENO.

J’ai déjà hâte de voir ce que l’avenir réserve à INGENO et de continuer, aux côtés du/de la prochain(e) CEO, à nous faire grandir !

Source de l’article

Guillaume Duchesneau / Ex-PDG