Montréal (Québec), le 13 juin 2017 — Des chefs d’entreprises et des leaders de l’industrie des TI se sont donné rendez-vous hier à la Grande Conférence AQT portant sur l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage profond avec Yoshua Bengio, directeur du MILA et professeur à l’Université de Montréal.
Plus de 250 participantes et participants à Montréal et près de 30 à Québec ont accepté l’invitation de l’Association québécoise des technologies (AQT) à cette rencontre inédite avec cette sommité mondiale en IA. L’événement se voulait un outil unique pour échanger avec le conférencier, pour découvrir les parcours à prendre pour bénéficier de ces technologies avancées et pour saisir l’urgence d’intégrer l’IA dans le développement des solutions.
« L’objectif de l’AQT était, d’une part, de créer un lieu d’échange basé sur l’interaction afin que les dirigeants de l’écosystème des TI puissent comprendre l’ampleur des changements que l’IA provoquera », précise Nicole Martel, PDG de l’AQT. « D’autre part, nous estimons qu’il est primordial que soient révélés les besoins de l’industrie pour les arrimer à l’offre afin de saisir tous les avantages de cette révolution technologique. », complète-t-elle.
Suite à une présentation de monsieur Bengio, les échanges ont été menés par André d’Orsonnens, président de Druide Informatique, qui s’est chargé de recueillir les questions des participantes et participants qui ont assisté à la conférence à Montréal, et par Stéphane Bernier, PDG d’Effenti technologies pour l’interaction en direct avec la ville de Québec.
Une industrie des TI avide de savoir et de changement
Lors des échanges, Yoshua Bengio a précisé ce que représente l’IA pour la plupart des économies de la planète. Pour lui, le Québec dispose maintenant des ressources pour précéder la cadence mondiale en la matière et ainsi, se positionner comme un leader. Selon le directeur du MILA, il y aurait véritablement une reconnaissance internationale de Montréal, qui serait notamment due à la concentration de chercheurs en apprentissage profond et en IA. En plus des avancées technologiques, cette spécialité viendrait offrir au Québec des retombées économiques et une participation déterminante dans les décisions qui affecteront l’avenir.
Durant la conférence, Yoshua Bengio a aussi démontré l’ampleur des bénéfices que l’IA et l’apprentissage profond pourraient apporter aux solutions qui l’utilisent. À son avis, l’intégration de ces avancées dans les produits des entreprises en TI est plus qu’un atout concurrentiel, mais bien un impératif de survie.
Les participants, bien au fait des bénéfices qu’apportent ces technologies à leur organisation, ont fait part de nombreuses questions lors des échanges. Certaines reflétaient d’ailleurs une certaine inquiétude envers l’accès au savoir et aux experts. En fait, les dirigeants de PME ont souhaité être informés de la manière dont pourrait se faire l’accompagnement technologique et le transfert de connaissance pour l’intégration de ces nouvelles technologies au sein de leur entreprise.
Rappelons que le gouvernement provincial a annoncé un investissement de 100 millions pour la création d’une supergrappe en IA et le gouvernement canadien vient de dévoiler les critères d’appel à projets afin de doter le pays de supergrappes pour des secteurs prometteurs. Les mécanismes restent à être définis afin que tous, spécialement les PME québécoises, puissent profiter de cette proximité exceptionnelle avec la masse critique de chercheurs.
L’édition 2017 du Baromètre de compétitivité s’intéressera à l’IA
Au cours des dernières semaines, l’AQT a voulu connaître les préoccupations des entreprises de l’industrie des TI à l’égard de l’IA. Selon les données préliminaires recueillies, la majorité des organisations questionnées sur leur intention d’intégrer de l’IA à leurs solutions soulignent que ce processus est en cours. Toutefois, six entreprises sur dix affirment que leurs principaux défis seront l’accès aux talents et aux connaissances. Par ailleurs, 23 % des répondants identifient l’IA comme un incontournable afin de demeurer compétitifs. Ces données préliminaires semblent déjà dévoiler la portée de l’IA sur les PME en TI du Québec et l’importance d’un transfert des connaissances vers celles-ci.
« L’AQT est consciente que dans toute cette effervescence qui allie les grands joueurs de la planète en IA, il est facile de manquer le rendez-vous avec la PME québécoise. C’est pourquoi l’Association compte s’impliquer pour que le pont avec notre industrie soit bâti de façon durable au bénéfice de notre économie. » — Nicole Martel, Présidente-directrice générale de l’AQT.
L’Association québécoise des technologies (AQT) contribue, à l’échelle du Québec, au rayonnement des entreprises des TIC et à la croissance de ce secteur de l’économie. Forte de ses 500 membres, elle rassemble et accompagne les dirigeantes et dirigeants d’entreprises technologiques en les appuyant dans le développement de leurs compétences et dans la performance de leur entreprise tout en favorisant l’évolution des pratiques commerciales. Organisme à but non lucratif autofinancé, l’AQT représente l’ensemble de l’industrie auprès d’instances décisionnelles et constitue aujourd’hui le plus grand réseau d’affaires des TIC au Québec. Pour en savoir plus : www.aqt.ca.
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Renseignements :
Viviane Couto — Gestionnaire de projets et communications — AQT
514 874-2667 X 114 — Vcouto@aqt.ca