Mercredi, le 27 mars 2019 – Alors que le premier budget Girard prévoit des sommes considérables pour renforcer la position de chef de file du Québec dans le domaine de l’intelligence artificielle, l’AQT continue pour sa part à s’assurer de l’implication des PME technos au sein de cet écosystème effervescent. C’est ainsi que les membres de l’AQT se sont réunis en grand nombre, le 26 mars dernier, autour d’un programme double dédié à l’applicabilité de l’intelligence artificielle au sein de leur entreprise. Retour sur une journée riche en contenu et, on l’espère, riche en retombées, organisée de concert avec TechnoCompétences.
Un récent sondage nous révélait que 80 % des membres de l’AQT prévoient intégrer l’intelligence artificielle au sein de leurs solutions existantes.
À la lumière de ce constat, cette journée dédiée aux dirigeant(e)s était orientée de manière à couvrir 2 questions centrales :
Donnant le coup d’envoi de la journée, Jean-François Connolly, Conseiller à la recherche en entrepreneuriat chez IVADO, a ainsi savamment décortiqué l’écosystème actuel de l’IA à l’échelle canadienne, offrant ainsi un tour d’horizon exhaustif et idéal pour cibler de potentiels partenaires parmi les universités, organismes subventionnaires, organes de recherche appliquée et entreprises privées actives dans le domaine.
Valérie Bécaert, Directrice de la recherche des programmes scientifiques chez Element AI, a ensuite entraîné les dirigeant(e)s sur quelques-unes des questions fondamentales à résoudre avant d’implanter l’IA au sein d’une entreprise techno. Éclairant au passage la question de la quantité et de la qualité des données, son intervention lui a permis d’aborder celle de la planification des ressources financières et humaines à prévoir dans le cadre d’une nouvelle démarche.
Des pistes de réflexion concrètes pour anticiper les embûches, tel a été le généreux apport d’Alain Lavoie, le PDG d’Irosoft. Ayant appris à discerner, au fil de plusieurs initiatives à succès, les erreurs les plus fréquentes pouvant provoquer l’échec d’un investissement en IA, ce troisième conférencier présentait « Quoi faire pour rater son projet en IA », une présentation résolument basée sur l’expérience terrain et la perspective d’un entrepreneur expérimenté.
Pour clore l’avant-midi en beauté, Nicole Martel, PDG de l’AQT, ainsi que Samuel Faucher et Jean-Philippe Nantel du CRIM, animaient un panel permettant de mieux mesurer le potentiel de l’IA dans le cadre d’une intégration à des solutions existantes. Rien de mieux à ce chapitre que d’approfondir les gains obtenus par des entreprises ayant mené leurs projets à terme. Ont ainsi témoigné à ce panel les entreprises Effigis Géosolutions et JLR, révélant chacune l’impact et le positionnement particuliers issus de leur investissement en IA.
En après-midi, une série d’ateliers pratiques ont été offerts afin de tester différents outils structurants dans le cadre d’un projet en IA, notamment :
Parallèlement à la journée dédiée aux dirigeant(e)s se tenait une classe de maître avec un chef de file en marketing, Christopher S. Penn, directement venu de Boston pour démystifier des cas d’application concrets de l’IA dans le cadre des processus marketing de PME.
Avec près de 8 entreprises sur 10 effectuant des ventes hors-Québec, les membres de l’AQT demeurent en effet à l’affût de techniques de pointe pour accroître l’efficacité de leur stratégie numérique. À ce chapitre, les avancées technologiques pour utiliser l’IA en marketing sont telles que plusieurs outils sont accessibles et souvent gratuits. Le message à retenir? Peu importe la taille de l’entreprise, le marketing digital est accessible à tous!