Québec, le 26 mai 2021 – L’AQT s’est exprimée aujourd’hui en commission parlementaire afin de partager ses recommandations concernant le projet de loi 95, qui vise à modifier la Loi sur la gouvernance et la gestion des ressources informationnelles des organismes publics et des entreprises du gouvernement et d’autres dispositions législatives.
Ce projet de loi a pour but d’adapter la gestion des données gouvernementales aux pratiques actuelles afin d’en améliorer la sécurité et l’efficacité. Si l’AQT souligne les efforts qui ont été faits par le gouvernement pour moderniser cette gestion, l’association a exprimé par les voix de Nicole Martel, PDG, et Alain Lavoie, membre du CA et PDG d’Irosoft, la nécessité de raffiner certains éléments du texte.
Transparence : L’AQT recommande, lorsqu’une information d’un organisme public est compromise, d’en informer les citoyens afin de préserver le lien de confiance entre ces derniers et l’état.
Sécurité : L’AQT met en garde le gouvernement contre les interventions humaines dans le traitement des données, qui pourraient occasionner des erreurs. L’association rappelle que des mécanismes rigoureux sont essentiels pour maximiser la sécurité de ces informations, et propose qu’un processus de traçabilité soit mis en place afin de suivre le déplacement des données entre les différents services.
L’association insiste également sur le renforcement du partenariat entre l’état et l’industrie québécoise des technologies :
Expertise : Les entreprises du secteur techno-numérique québécois sont reconnues pour leurs solutions innovantes et efficaces. D’ailleurs, plusieurs travaillent déjà avec des organismes gouvernementaux dans la gestion de leurs données.
Sécurité : La protection d’une information dépend moins du détenteur de cette information que des processus mis en place pour sa gestion. Ainsi, il est préférable de la confier à un organisme qui possède des processus solides qui ont déjà fait leurs preuves si l’on souhaite la protéger.
Collaboration : L’expertise gouvernementale dans ce domaine doit être améliorée et maintenue à jour pour assurer une gestion sécuritaire de ces données. Les entreprises québécoises concernées possèdent cette expertise, et des partenariats entre ces entités permettraient un transfert de compétence au bénéfice de la société.
Innovation : La gestion efficace des données est un enjeu qui prend de l’ampleur, en témoigne ce projet de loi. Afin de l’assurer sur le long terme, l’État devrait soutenir financièrement l’évolution des pratiques par les entreprises d’ici. Cela permettrait d’encourager l’innovation, et donc l’efficacité de l’État dans sa gestion.
« L’AQT est d’avis que le gouvernement va dans la bonne direction avec ce projet de loi qui permettra un meilleur encadrement des données numériques de ses institutions. Il ne faut cependant pas perdre de vue la sensibilité de ces informations et donc l’importance de les gérer de façon sécuritaire et efficace. Si le gouvernement souhaite réellement proposer une loi complète et adaptée aux enjeux de demain, il aura tout intérêt à profiter de l’expertise de nos entreprises d’ici. Le Québec possède l’une des plus importantes industries du secteur techno-numérique mondial, profitons-en! », a affirmé Nicole Martel, PDG de l’AQT.
Pour accéder à l’ensemble des positions et recommandations de l’AQT :
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Information : Nicole Martel
PDG de l’AQT
Téléphone : 514 874-2667 poste 144
Courriel : nmartel@aqt.ca