L’AQT entend s’assurer de l’application du Plan d’action en économie numérique et de Passeport Entreprises afin qu’ils exploitent le plein potentiel de l’industrie des TIC.
Montréal (Québec), le 16 juin 2016 – En plus de faire le point sur son agenda politique 2015-2016, l’Association québécoise des technologies (AQT) a également révélé hier son plan d’action en matière d’affaires publiques pour la prochaine saison, lors du Cocktail du président 2016. Ce rendez-vous annuel a rassemblé 175 dirigeants d’entreprises du secteur des technologies de l’information et des communications (TIC). Après plus de 30 rencontres visant à orienter les actions gouvernementales pour soutenir l’industrie, l’AQT compte bien continuer à veiller à l’application adéquate des différents plans d’action qui en résultent.
En tant que représentante sectorielle, l’AQT connaît bien la tâche qui lui est demandée, car déjà depuis plus de trois ans, elle s’implique activement, auprès du gouvernement. Dépôt de mémoires, tables de concertation et groupes de travail lui ont permis de réaliser des gains concrets pour l’industrie des TIC.
Conséquemment, en plus de veiller à ce que les changements promis soient mis en place, l’AQT poursuivra ses démarches afin d’améliorer les programmes de commercialisation et d’exportation, mais aussi son objectif de réduire les différents obstacles administratifs.
Les efforts de l’association pour faciliter la participation aux contrats publics des PME québécoises en technologie de l’information (TI) ont porté ses fruits. Déjà en novembre 2015, le gouvernement du Québec a présenté le plan d’action Passeport Entreprises et le Règlement sur les contrats des organismes publics en matière de TI. Deux projets du Conseil du Trésor pour lesquels l’AQT a contribué en participant aux groupes-conseils.
Également, l’apport de l’AQT au Plan d’action en économie numérique, déposé en mai dernier, a permis de faire de ce projet un véritable catalyseur pour le développement économique. L’Association rappelle que la présente série d’actions est appelée à évoluer. Ainsi, l’organisme s’assura que les mécanismes continueront de refléter les besoins et tout le potentiel de l’industrie. Déjà, l’AQT a déposé un mémoire en novembre dernier proposant des aménagements à ce plan.
En plus d’un marché local restreint pour les PME québécoises en TIC, les entreprises de tous les secteurs d’activités économiques du Québec ne sont pas de grandes utilisatrices de technologies. Conséquemment, les PME en TIC doivent inéluctablement viser les marchés étrangers. Ainsi, l’AQT poursuit ses démarches pour bonifier la mesure existante du Crédit pour le développement des affaires électroniques (CDAE) de façon à rendre admissible un maximum de deux ressources en commercialisation par entreprise. De même, l’Association croit que le gouvernement devrait revoir le programme d’exportation pour le rendre plus souple en ce qui concerne les types d’activités commerciales, échéanciers et activités admissibles.
Stimuler l’exportation dans les TIC, c’est investir dans la richesse collective québécoise. À cet effet, il est urgent pour l’AQT d’éliminer les obstacles administratifs, comme les délais de remboursement des sommes dues par le gouvernement du Québec. Lors de l’événement Vision PDG, le conseil d’administration de l’organisation a d’ailleurs pu s’entretenir à ce sujet avec le député de Laval-des-Rapides, Saul Polo, qui est aussi l’adjoint parlementaire de la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation. Aussi, l’AQT travaille avec l’équipe de la vice-première ministre et ministre responsable des PME, Lise Thériault. Celle-ci sera d’ailleurs la présidente d’honneur du concours de l’AQT « PME en lumière », lequel vise à souligner et à reconnaître les succès en matière de commercialisation et d’innovation des PME en TIC.
En grande première publique, l’AQT a également présenté quelques résultats du Baromètre de compétitivité 2016, lequel sera rendu public à l’automne prochain. Cette année, à l’aide du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC), le baromètre est enrichi d’une comparaison entre l’industrie québécoise et canadienne.
Cette analyse permet entre autres de réaliser l’écart entre le nombre de crédits d’impôt au Québec et celui en Ontario. Alors qu’ici il existe trois types de crédits, on en retrouve onze dans la province voisine.
Selon le Baromètre, au Québec, près d’une entreprise des TIC sur deux emploie de 10 à 49 personnes, tandis que les entreprises de cette taille représentent 11 % de l’industrie du reste du Canada. Parallèlement, 86 % des entreprises du reste du Canada ont de 1 à 9 employés, alors qu’au Québec, ces entreprises composent 37 % de l’industrie.
Depuis 2010, l’AQT investit dans cette vaste enquête menée auprès de près de 2000 entreprises en TIC par la firme SOM Recherches et Sondages.
D’une part, cette recherche constitue une carte maîtresse pour l’AQT pour intervenir auprès des instances gouvernementales. Dressant le portrait du secteur d’innovation, l’enquête permet de trouver des stratégies et des solutions adaptées à la réalité économique. D’autre part, les résultats du Baromètre constituent des repères pour les entreprises, leur permettant de comparer leur performance et leur pratique d’affaires avec l’ensemble de l’industrie.
Lors du Cocktail du président, l’AQT en a aussi profité pour souligner le progrès du nouveau bureau à Québec. Le printemps dernier, l’AQT a ouvert un bureau dans la Capitale nationale. En augmentant sa présence dans l’est de la province, l’AQT souhaite améliorer sa représentativité des entreprises de cette région et des régions limitrophes. En un an, l’organisation y compte déjà 80 sociétés membres.
L’Association québécoise des technologies (AQT) contribue, à l’échelle du Québec, au rayonnement des entreprises de l’industrie des technologies de l’information et des communications (TIC), en tant que représentante sectorielle. Elle appuie plus de 1500 dirigeants d’entreprises dans le développement de leurs compétences et dans la croissance de leur organisation et favorise l’évolution des pratiques commerciales en représentant l’ensemble de l’industrie auprès d’instances et organismes décisionnels. Organisme à but non lucratif et autofinancé, l’AQT constitue aujourd’hui le plus grand réseau d’affaires des TIC au Québec avec 500 entreprises membres. Pour en savoir plus : www.aqt.ca.
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Renseignements :
Viviane Couto — coordonnatrice de projets, communications — AQT
514 874-2667, poste 114 – info@aqt.ca
Jean-Marc Simard – Simard Hamel Communications
514 287-9811, poste 15 – j.m.simard@shc.ca