C’était une première pour le Québec : des législateurs américains, mexicains ainsi que des députés canadiens et québécois se sont donné rendez-vous du 15 au 18 mars à Québec pour la prestigieuse conférence interparlementaire sur le libre-échange organisée par l’Assemblée nationale. Au total, c’est près de 200 personnes qui ont d’échangés sur les opportunités de partenariats et de collaborations entre les différents pays, états et provinces.
Quelques organisations d’affaires, dont l’Association québécoise des technologies (AQT), ont été invitées à cette conférence coprésidée par Jacques Chagnon, président de l’Assemblée nationale du Québec et de Madame Deborah Peters, Sénatrice de l’État du Dakota Sud et Présidente de la « National Conference of State Legislatures ».
Parmi les invités d’honneur notons, Monsieur Raymond Bachand, négociateur en chef pour le Québec, qui a partagé les coulisses des rondes de négociation ainsi que la stratégie adoptée par les provinces canadiennes. Rappelons que l’AQT avait été invitée par le Gouvernement canadien à communiquer les attentes de notre industrie en matière de renégociation de l’ALENA et que plusieurs de nos membres se sont prononcés sur le sujet.
Faits saillants de la conférence :
Les dirigeants d’entreprises misent sur les accords commerciaux Tout comme lors de notre participation au Forum du DC Fly-In tenu à Washington DC, nous sommes à même de constater que les entreprises de toutes les régions sont préoccupées par de possibles reculs des accords commerciaux. Leurs parlementaires sont donc tout désignés pour représenter leurs intérêts auprès de leur Assemblée respective.
La mobilité des talents
Dans un contexte de pénurie de ressources qualifiées, l’importance de permettre l’apport de travailleurs est cruciale. D’ailleurs, les sociétés américaines expriment vivement ce besoin à leurs législateurs.
Commerce des «données»
Ce concept ouvre un tout nouveau chapitre de l’ALENA puisqu’il se transige maintenant plus de données que de dollars. Les conseillers juridiques se penchent sur le sujet.
Les enjeux et intérêts sensibles
La fabrication automobile, le commerce de l’agriculture, le prix du lait et la disparité des conditions de travail offertes aux employés, notamment au Mexique, figurent parmi les enjeux sensibles sur lesquels les négociations sont plus complexes.