Montréal (Québec), le 21 juillet 2016 – Dès le 1er septembre prochain, deux mesures attendues par l’Association québécoise des technologies (AQT) visant à faciliter l’accès aux contrats publics pour un plus grand nombre de PME seront effectives. Adoptées par le Secrétariat du Conseil du trésor, ces directives concernent, d’une part, le système d’assurance de qualité d’un contrat en matière de technologies de l’information et, d’autre part, la nouvelle obligation pour les organismes publics d’inviter au moins une PME lors de l’émission d’un appel d’offres.
En clair, le système d’assurance obligeait les entreprises contractantes à détenir une certification ISO spécifique pour tout contrat public de 500 000 $ et plus. Ce critère est désormais chose du passé et le seuil de la valeur des contrats est majoré à 2 millions de dollars. C’est une mesure que l’AQT et TechnoMontréal préconisaient, car elle permet à un plus grand nombre d’entreprises de se qualifier tout en valorisant leur savoir-faire auprès des donneurs d’ordres.
La deuxième directive concerne l’obligation pour les organismes publics d’inviter au moins une PME lors d’un appel d’offres. En effet, les PME en TIC représentent plus de 98 % des entreprises de cette industrie au Québec. Il est donc clair que le statu quo dans ce domaine limitait les PME innovantes.
« Les deux directives annoncées éliminent des obstacles importants pour les PME désireuses de faire affaire avec l’État québécois », souligne la présidente-directrice générale de l’AQT, Mme Nicole Martel. « Depuis l’annonce du Passeport Entreprises par le gouvernement l’automne dernier certaines mesures tardaient à être mises en place. Nous constatons maintenant le sérieux de leur démarche et cela avec satisfaction. »
Cependant, l’Association demeure active et travaille à ce que d’autres de ses recommandations aient une conclusion positive pour l’industrie. Ainsi, dans l’optique d’une meilleure planification des acquisitions, il serait important que les donneurs d’ordres rendent publics leurs projets à venir afin que les entreprises puissent mieux adapter leurs solutions pour être en phase avec les besoins. Le délai actuel entre l’émission des appels d’offres et le dépôt des soumissions est trop court pour mettre en valeur certaines approches novatrices. Aussi, l’AQT a proposé de préqualifier les entreprises et d’en centraliser l’information. Ce processus érigerait une base de données sur les expertises particulières et les solutions des entreprises du Québec. Ces données constitueraient un centre d’information privilégié afin d’amalgamer les besoins des différents donneurs d’ordres aux solutions québécoises existantes.
Enfin, l’Association attend toujours que le gouvernement permette aux entreprises en TIC de demeurer titulaires des droits d’auteur applicables aux solutions élaborées pour les organismes publics. En demeurant titulaires de leur propriété intellectuelle, les PME gardent un actif financier important, en plus de créer un potentiel de retombées économiques provenant de la vente de leurs solutions ici et à l’étranger.
L’Association québécoise des technologies (AQT) contribue, à l’échelle du Québec, au rayonnement des entreprises de l’industrie des technologies de l’information et des communications (TIC), en tant que représentante sectorielle. Elle appuie plus de 1500 dirigeants d’entreprises dans le développement de leurs compétences et dans la croissance de leur organisation et favorise l’évolution des pratiques commerciales en représentant l’ensemble de l’industrie auprès d’instances et organismes décisionnels. Organisme à but non lucratif et autofinancé, l’AQT constitue aujourd’hui le plus grand réseau d’affaires des TIC au Québec avec 500 entreprises membres.
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Renseignements :
Viviane Couto — coordonnatrice de projets, communications — AQT
T. 514 874-2667, poste 114 – info@aqt.ca
Jean-Marc Simard – Simard Hamel Communications
T. 514 287-9811, poste 15 – C. 514 248-5385 – j.m.simard@shc.ca