Montréal (Québec), le 29 octobre 2014 – L’Association québécoise des technologies (AQT), œuvrant à l’échelle provinciale et représentant plus de 500 entreprises du secteur des technologies de l’information et des communications, présentera demain ses recommandations à la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise du gouvernement du Québec. L’AQT abordera la problématique des coupures des mesures fiscales en proposant des pistes de solutions qui permettront de dynamiser l’industrie et d’accélérer le rayonnement hors Québec des entreprises.
À la lumière de sa dernière enquête réalisée en septembre, soit trois mois après le budget Leitão, l’AQT a dressé un portrait clair de la situation de l’industrie des TIC. L’association a également mandaté un économiste afin d’évaluer les bénéfices des crédits d’impôt sur les organisations. L’analyse d’impact a permis de conclure une relation statistique solide entre les crédits R&D et l’exportation : chaque dollar investi en recherche et développement est associé à 0,88 $ de nouveaux revenus d’exportation dans l’année courante, ce qui contribue à enrichir l’ensemble de la population québécoise.
Ce constat est d’autant plus parlant lorsque l’on sait que 76 % des PME des TIC interrogées effectuent déjà des ventes hors Québec, en opposition à seulement 21 % pour l’ensemble des PME québécoises. Il appert que les recettes de ces ventes à l’extérieur de la province représentent 37 % de leur chiffre d’affaires, une source de revenus importante pour le trésor québécois. Ces entrées d’argent sont un bénéfice direct pour la collectivité : elles augmentent notre richesse nationale immédiatement, avant même d’évoquer d’autres bénéfices comme les retombées fiscales liés à des emplois de qualité.
« Il est devenu très clair que le nerf de la guerre se situe dans l’exportation. Il faut donc éliminer, le plus possible, les freins à la commercialisation hors Québec », affirme Nicole Martel, présidente-directrice générale de l’AQT. L’AQT propose ainsi plusieurs recommandations quant aux économies possibles, et ce sans affecter les crédits d’impôts actuels.
L’AQT propose plusieurs recommandations qui visent à faire de l’industrie des TIC un contributeur important à la richesse collective québécoise dans le cadre du mémoire déposé auprès de la Commission de révision permanente des programmes et de la Commission d’examen sur la fiscalité. Dans le cadre de cette dernière, deux recommandations seront présentées :
L’Association québécoise des technologies (AQT) contribue, à l’échelle provinciale, au rayonnement des PME innovantes de l’industrie des technologies de l’information et des communications (TIC), en tant que représentante sectorielle. Elle appuie les PDG et leur équipe de direction en leur fournissant une véritable boîte à outils pour le développement de leur entreprise. Organisme à but non lucratif, autofinancé, l’AQT représente aujourd’hui le plus grand réseau d’affaires des TIC au Québec avec 500 entreprises membres et affiliées, offrant occasions de maillage locales et internationales, perfectionnement, analyse comparative et partage d’expériences. De réels leviers de succès! Pour en savoir plus: www.aqt.ca.
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Renseignements :
Valérie Danger – AQT – 514 874-2667, poste 118 / vdanger@aqt.ca
Jessie-Kim Malo – Simard Hamel Communications – 514 287-9811, poste 25 / j.k.malo@shc.ca