Dans le Vieux-Québec du 6 au 8 avril se tenait la sixième édition du Web à Québec. Résumé en 5 leçons.
La semaine passée, 1300 personnes passionnées du web ont englouti 120 kg de fromages, 3600 sushis, beaucoup de café, des classiques chantés (ou criés?) du répertoire québécois et français, mais surtout, une centaine de conférences et d’ateliers pour nous challenger. On a parlé web et des meilleures tendances propulsées par les nouvelles technologies. On a vu des entrepreneurs technos prêts à changer le monde.
Clairement, la culture techno continue de s’épanouir. À preuve, les quelque 280 délégués venus de France pour la découvrir!
@lasphere vient d’arriver au @webaquebec c’est vraiment plein. Émission 13h samedi @icircpremiere #WAQ16 #waq pic.twitter.com/F4gAQ5Jo27
— Matthieu Dugal (@MatthieuDugal) 7 avril 2016
C’est Mike Monteiro, gourou du design et auteur de Design Is a Job, qui nous l’a annoncé. Plus que jamais, le design rules, on reconnaît sa nécessité comme facteur de réussite dans les projets. Mais on est face à un problème : les jeunes designers ne sont pas prêts. Mike a lancé un vibrant plaidoyer aux designers seniors et aux entrepreneurs pour mieux les mentorer et leur laisser le temps de se développer. Il a aussi demandé aux jeunes de ne pas gaspiller leurs talents. Le design peut aider à améliorer de graves enjeux partout dans le monde: make it count!
Je retiens que cet appel peut être entendu par tous, pas seulement les designers. Les entreprises de TIC, membres de l’AQT, partagent les mêmes responsabilités.
Travailler pour ses rêves, au lieu de travailler à réaliser les rêves des autres #design #startups #WAQ16 pic.twitter.com/krIHJTnUuD
— Web à Québec (@webaquebec) 7 avril 2016
Cœur, tripes, couilles. C’est par là que ça passe selon Jean-Sébastien Daigle de Libéo. Prenons le temps de faire des projets qui nous allument : la créativité commence par le cœur. Il faut ensuite y mettre toute notre énergie : elle circule à travers notre corps jusque dans nos tripes. Par-dessus tout, il faut de l’audace. Ça prend des couilles (au sens figuratif, évidemment) pour réaliser des projets qui serontvraiment créatifs.
Le processus de créativité selon @jsdaigle : déni, colère, négociations, dépression, acceptation #WAQ16 pic.twitter.com/cuTaHIMpFF
— Mathieu Arsenault (@MathArsenault) 7 avril 2016
Plus petits ou plus grands les écrans? La tendance dans les prochaines années selon Max Burton de Matter (ex Frog et Nike) et Robert Scoble (ex Microsoft) serait plutôt pas d’écran du tout. Le premier croit au design interactif. Nos interactions avec l’environnement seront redéfinies par des objets connectés (Internet of things) qui améliorent notre expérience d’utilisateur et nous évitent l’interaction avec des écrans. Le deuxième croit à l’avènement des beacons qui, tel Big Brother, peuvent suivre tous nos déplacements et nos interactions pour anticiper nos besoins et répondre à ceux-ci. Mais qu’en sera-t-il des interactions entre humains?
Wearable technology + smart objects + networked environments = a new form of intelligence #WAQ16 pic.twitter.com/NWMx1yvjUe
— Carine Lallemand (@Carilall) 6 avril 2016
Mawana Pongo, directeur des politiques et analyses économiques au MESI, a présenté les grandes lignes de la stratégie numérique telle qu’annoncée dans le plus récent budget du gouvernement du Québec. En dehors des rappels qu’il a faits à propos des enveloppes budgétaires prévues comme les 33,5 M$ pour favoriser l’intégration des TIC dans les PME et les 14,4 M$ pour rapprocher les PME technologiques québécoises des grands donneurs d’ordre, nous avons appris que des annonces concrètes de projets arriveraient très bientôt.
Les premières initiatives de la #stratégienumérique présentées par Mawana Pongo du MESI #WAQ16 pic.twitter.com/1X5ucIg5bw
— Mathieu Arsenault (@MathArsenault) 6 avril 2016
À l’an prochain!